➝ Développement : processus par lequel une société atteint un niveau de croissance économique, d’amélioration sociale et satisfait les besoins de sa population.

➝ Transition démographique : graphique qui décrit le passage d’une population avec un haut taux de mortalité et de natalité à un taux de mortalité et de natalité basse.

Durant la 2e moitié du XXe siècle, on observe une croissance démographique (la population triple) et on atteint les 7,9 milliards d’humains aujourd’hui sur Terre.

Mais cette population vieillit car l’espérance de vie augmente. Ceci augmente les inégalités à toutes les échelles.


Les défis du nombre et du vieillissement :

Une forte croissance démographique qui commence à ralentir :

Il existe 2 grands foyers de peuplement : l’Asie du Sud et l’Asie de l’Est. Ces 2 foyers représentent la moitié de la population mondiale. Les foyers secondaires sont l’Europe, le Golfe de Guinée, la côte Est des États-Unis et le Sud-Est du Brésil. Certaines zones sont peu peuplées à cause de contraintes naturelles.

Lors de la phase de pré-transition de la transition démographique, les taux de natalité et de mortalité sont très hauts mais l’accroissement naturel de la population est d’environ 0 (la population n’augmente pas). Cette phase correspond à un régime démographique traditionnel.

La phase transitoire est séparée en 2 parties. Tout d’abord, le taux de mortalité chute rapidement mais le taux de natalité reste élevé. On observe un fort accroissement naturel. Cette phase s’explique par une transition sanitaire. Lors de la 2e partie, le taux de natalité chute à son tour rapidement et devient environ égal au taux de mortalité. On observe alors une baisse de l’accroissement naturel. Cette phase s’explique par un changement des mœurs : utilisation de la contraception.

Enfin, durant la phase post-transitoire, le taux de natalité est égal au taux de mortalité, ils sont tous deux très bas. L’accroissement naturel est presque nul. Cette phase correspond à un régime démographique moderne.


Les défis à relever pour faire face à la croissance démographique :

Des enjeux sociétaux :

PID (pays industrialisés et développés) : la population de ces pays devient de plus en plus vieille ce qui crée de nouveaux défis ainsi que des problèmes de dépendance de la population.

PED (pays en développement) : la population plus jeune cherche de l’emploi et le chômage est un réel défi.

Nouveaux besoins et nouveaux coûts :

PID : les besoins économiques tels que le financement des retraites sont un défi. L’âge de retraite recule et le coût de la santé augmente.

PED : l’accès aux ressources est compliqué : l’eau, la nourriture, le logement, l’éducation et la santé ne sont pas toujours accessibles.

Enjeux politiques et territoriaux

L’opposition entre les politiques natalistes et antinatalistes est un enjeu grandissant.

Les flux de migrants augmentent à toutes les échelles :

  • Les migrations internes : l’exode rural et la massification des villes.
  • Les migrations internationales : Nord/Sud.

Développement et inégalités :

Même si le taux d’extrême pauvreté diminue, les inégalités de développement et de richesse sont importantes à toutes les échelles.

Comment mesurer le développement ?

➝ Développement : ensemble des processus économiques et sociaux qui permettent l’amélioration des conditions de vie.

IDH :

L’IDH est calculé par l’ONU chaque année pour déterminer le niveau de développement dans un espace donné. C’est un chiffre entre 0 et 1 qui se calcule grâce à l’espérance de vie, au taux d’alphabétisation (sociale) ainsi qu’au taux de revenu national brut par habitant (économique).

PIB :

Le PIB est le produit intérieur brut qui permet de calculer la valeur de la richesse produite chaque année dans un État.


Des inégalités à toutes les échelles :

Échelle des États :

L’IDH correspond à la moyenne pour un pays et n’est donc pas un indicateur précis. On retrouve des inégalités entre le monde rural et urbain ainsi que des différences de richesses entre certaines régions. Ces inégalités poussent les populations à migrer vers d’autres régions ce qui engendre des déséquilibres régionaux.

Échelle des villes :

Des inégalités aux niveaux des infrastructures, de la densité de population, des aménagements, etc. ainsi que des contrastes de plus en plus importants dans certaines grandes métropoles (bidonvilles/quartiers plus favorables).


Quels liens entre le développement et les inégalités :

➝ L’Indice de Gini permet de calculer l’écart de revenu entre les habitants d’un même pays.

Les inégalités dans les économies avancées :

Les réformes économiques avantagent les riches et les plus aisés mais désavantagent ceux plus pauvres. De plus, la disparition d’emplois avec peu de qualifications n’est pas toujours contrebalancée avec l’augmentation des emplois à hautes qualifications.

Les inégalités dans les pays émergents :

Les richesses de ces pays sont centrées autour des métropoles et des littoraux. Les classes moyennes s’appauvrissent et le financement des politiques sociales dépend des exportations du pays.

Les inégalités dans les PMA (pays moyennement avancés) :

Ces pays sont souvent soumis aux aléas climatiques (séismes, tsunamis) qui sont peu propices au développement. Aussi, le manque de qualifications au sein de la population et le manque d’infrastructures s’ajoute-t-il à l’impossibilité de répondre aux besoins de la population.


La France : dynamique démographique, inégalités socio-économiques :

Une population vieillissante :

La France est un des pays avec le taux le plus élevé de fécondité en Europe mais sa population vieillit quand même de plus en plus. Les plus de 60 ans correspondent à 20 % de la population et ce chiffre augmente. Cependant, la population plus âgée est inégalement répartie sur le territoire : ceci est dû aux migrations internes. Les populations plus jeunes migrent vers des régions plus attractives où il y a plus de travail, alors que la part de la population étant plus âgée déménage vers la Méditerranée.

Des inégalités dans un pays riche :

La France est un des plus riches pays d’Europe mais les inégalités socio-économiques se creusent. Le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté augmente (environ 14 % de la population). Les personnes les plus touchées par ces inégalités sont les jeunes avec un manque de qualifications et les familles monoparentales ce qui crée de la précarité et de nombreux mauvais logements.

Les inégalités sont à toutes les échelles (nationale, régionale…). Les régions désindustrialisées et les territoires ultramarins sont les plus pauvres mais ce sont les métropoles où l’on retrouve le plus d’inégalités socio-économiques. On retrouve dans les grandes villes des quartiers favorisés et des quartiers prioritaires.