Au VIIe siècle av. J.-C., les contacts autour de la Méditerranée se multiplient. Certains sont violents (exemple : la guerre de Troie, les guerres médiques et puniques) alors que d’autres sont pacifiques (exemple : carrefours commercials, navires marchands).

➝ Les cultures se rencontrent, on en voit encore les traces aujourd’hui.


Chez les Grecs, la démocratie athénienne :

Démocratie : un régime politique dans lequel le pouvoir appartient à l’ensemble des citoyens.

À la fin du VIe siècle av. J.-C. se termine la tyrannie à Athènes. Tout au long du Ve siècle av. J.-C. des réformes sont mises en place et installent progressivement une démocratie dans la cité. Une des réformes les plus importante est la réforme de Clisthène en -508 et -507.

Encore d’autre réformes viennent approfondir la démocratie :

  • l’ostracisme : procédure qui permet de priver un citoyen de ses droits et de l’éxiler pendant 10 ans grâce à un vote de l’assemblée. Cela permet de mettre à l’écart des hommes politques trop puissants (comme Périclès) pour les empêcher de devenir des tyrans.
  • le misthos : argent donné aux citoyens tous les jours pour qu’ils puissent exercer leurs charges publiques.

Le peuple se trouve au coeur du système politique et trois assemblées partagent le pouvoir :

  • La Boulè qui prépare les lois (pouvoir legislatif)
  • L’Écclésia qui vote les lois (pouvoir législatif)
  • L’Héliée qui rend justice (pouvoir judiciaire)

Tous les citoyens peuvent participer à l’écclésia mais ceux qui participent à la boulè et à l’héliée sont tirés au sort.

Les dirigeants les plus importants sont les magistrats et ils sont élus. Ce sont ceux qui dirigent l’armée.

Les citoyens :

➝ Les hommes adultes, nés de parents athéniens et qui ont fait un service militaire.

Les citoyens ont des droits et des devoirs :

  • droits : posséder une terre (pour cultiver et assurer une indépendance agricole et économique),
  • devoirs : serments des éphèbes (ne pas abandonner son voisin et défendre la cité, la patrie, la démocratie et tout ce qui est sacré).

La démocratie Athénienne n’est pas un régime très égalitaire :

  • inégalité de statut les femmes et les esclaves n’ont pas de rôles politiques,
  • inégalité de richesse ➝ tous les citoyens ne reçoivent pas une bonne éducation, les plus riches sont cavaliers ou hoplites dans l’armée tandis que les pauvres sont rameurs ; les anciennes familles aristocrates gardent un grand prestige et occupent souvent des postes importants.

Il y a deux alliances :

  • la Ligue de Délos, créée en -477, qui est une alliance de cité ayant pour but de protéger Athènes si besoin. Pour dominer cette alliance, Athènes utlise des clérouquies (postes de garnisons militaires).
  • la Ligue du Poléponnèse, alliance dirigée par Sparte, la cîté rivale d’Athènes.

-431 ➝ conflits entre les deux puissances : la guerre du Péloponnèse.

-404 ➝ fin de la guerre : Athènes a perdu et l’empire s’effondre.

-338 ➝ le père d’Alexandre le grand, Phillippe II de Macédoine, bat Athènes et la Ligue de Délos dans la bataille de Chéronnée.

Athènes perd son indépendance, sa richesse et son système politique. Si Athènes perd son empire c’est à cause de la citoyenneté trop fermée. C’est une erreur connue dès l’antiquité et qui n’est pas reproduite par Rome.


Les romains, le brassage des cultures dans l’ensemble du bassin méditerranéen durant l’empire :

➝ -44 : assassinat de Jules César.

Octave, le fils de César, Marc-Antoine et Lépide forment un triumvirat. Lépide n’étant pas intéressé par le pouvoir y renonce mais une guerre civile opposant Marc-Antoine et Octave éclate. Octave gagne (➝ il repousse les Germains, conquiert l’Égypte…).

Octave devient Auguste et prend la place d’Empereur de Rome sous le titre de Princeps. C’est la fin de la République qui était dirigée par les consuls et le début de l’Empire.

Rome passe d’une République oligarchique (une petite partie des citoyens possède l’essentiel du pouvoir) à un Empire dans lequel siège encore un Sénat et des magistrats sont toujours élus par le peuple mais c’est l’empereur qui nomme les sénateurs, propose les lois et choisit les candidats pour les éléctions.


Dès la période Républicaine, Rome domine l’Italie et le pourtour méditerranéen (la Gaule ➝ César, -52, l’Égypte ➝ Octave, -31) et au début du IIIe siècle, l’Empire est à son extention maximale (délimité par des limes).

À l’intérieur de l’Empire règne la paix et l’ordre (Pax Romana). Il y a plusieurs provinces dirigées par des gourverneurs et plus tard par des co-empereur.


Romanisation : processus politique et culturel grâce auquel Rome intègre progressivement des conquêtes en diffusant le mode de vie et la culture romaine.

Une des différences entre l’Empire romain et Athènes est la capacité d’intégration des peuples barbares soumis. Les Romains eux utilisent la romanisation :

  • La langue (Latin) est diffusée
  • Le droit latin
  • Le mode de vie (habits, nourriture…)
  • Modèle urbain (nombreuses constructions)
  • Bâtiments religieux

En adoptant les coutumes et les lois romaines, les étrangers (aussi appelés périgrins) romanisés obtiennent la citoyenneté romaine (service rendu), moyen d’assurer sa fidélité (culte à l’empereur) et raisons fiscales.

En 212 ap. J.-C., l’Empereur Caracalla donne la citoyenneté à tous les hommes libres.

En plus de diffuser ses valeurs, l’Empire romain reçoit des influences extérieures. Certains dieux entrent au Panthéon (comme par exemple Isis) : c’est du syncrétisme. Mais certains pratiquants de religions monothéistes, comme les juifs ou les catholiques, refusent le culte impérial.


En 306 ap. J.-C., Constantin est nommé empereur par ses troupes romaines se trouvant en Bretagne et après plusieurs années de guerre, il est nommé seul empereur en 324.

Lors de la Bataille du Pont de Milvius en 312, Constantin devient le seul empereur de l’Empire romain d’Occident. En 324, il n’a plus de co-empereur. Il crée une capitale, Constantinople, et un Sénat. Il est le seul à posséder le pouvoir.

Il crée une nouvelle monnaie d’or, le soldius. Cette nouvelle monnaie est forte et stable, et est reconnue dans tout l’Empire. Grâce à cet argent, il peut financer l’armée et lever les impôts. Il construit aussi plusieurs bâtiments dans Constantinople.

Constantin s’appuie sur la nouvelle religion, le christianisme, lors de la construction de la capitale. Il fait construire des bâtiments pour la religion chrétienne et en 313 ap. J.-C., lui et Lucinius écrivent l’édit de Milan : ordonne l’arrêt de la persécution des chrétiens et leur donne la liberté de culte. Constantin finit aussi par se convertir au christianisme sur son lit de mort.