Alchimie et transformation
- “Tu m’as donné ta boue et j’en ais fait de l’or” – épilogue des Fleurs du Mal
- “Sur l’oreiller du mal c’est Satan Trismégiste / Qui berce longuement notre esprit enchanté, / Et le riche métal de notre volonté / Est tout vaporisé par ce savant chimiste.” – Au lecteur
- ” Pour toi, je change l’or en fer / Et le paradis en enfer” – Alchimie de la douleur
- “Quand ainsi qu’un poète, il descend dans les villes / Il ennoblit le sort des choses les plus viles” – Le Soleil
Douleur et souffrance
- “Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance / Comme un divin remède à nos impuretés” – Bénédiction
- “Je hais la passion et l’esprit me fait mal !” – Sonnet d’Automne
- “La douleur qui fascine et le plaisir qui tue” – À une passante
- “Mais l’amour n’est pour moi qu’un matelas d’aiguilles” – La fontaine de Sang
- “Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle” – Spleen IV
- “L’homme vaincu, plein de sanglots et d’insultes” – Obsession
Mort et finitude
- “Et le ciel regardait la carcasse superbe / Comme une fleur s’épanouir” – Une charogne
- “C’est que la Mort, planant comme un soleil nouveau, / Fera s’épanouir les fleurs de leur cerveau !” – La mort de artistes
- “Le Soleil s’est noyé dans son sang qui se fige” – Harmonie du soir
- “Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle” – Spleen IV
- “L’homme vaincu, plein de sanglots et d’insultes” – Obsession
- “Au dessus des étangs, au-dessus des vallées […] / Mon esprit, tu te meurs avec agilité” – Élévation
Le rôle du poète
- “Le Poète est semblable au prince des nuées / Qui hante la tempête et se rit de l’archer / Exilé sur le sol au milieu des huées / Ses ailes de géant l’empêchent de marcher” – L’albatros
- “Quand ainsi qu’un poète, il descend dans les villes / Il ennoblit le sort des choses les plus viles” – Le Soleil
- “Au parfait magicien” – Dédicace à Théophile Gautier
Beauté et esthétique
- “Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques” – Hymne à la Beauté
- “De purs miroirs qui font toutes choses plus belles” – La Beauté
- “Mais pourquoi pleure-t-elle ? Elle, beauté parfaite / Qui mettrait à ses pieds le genre humain vaincu” – Le Masque